Aphrodite

.: Aphrodite :.

L'amour c'est bien... quand c'est politiquement correct
On s'aime bien... on sait même pas quand on se blesse,
L'amour c'est bien... quand tout est sexuellement correct,
On s'ennuie bien... On crie avant pour qu'ça s'arrête...

Nom du Personnage: Un Dieu n’a nul besoin de nom; seule une désignation lui suffit. Dans l’univers, il est à la fois un tout et un néant.

Prénom du personnage: Aphrodite [‘φροδίτη] « née de l’écume »

Âge: L’âge immémorial d’un Dieu compte plus de souvenirs que la vie de milliers de personnes…

Armure souhaitée: Kamui Divine d’Aphrodite

Histoire:
Certaines choses, beaucoup de choses dans un univers aussi vaste et palpitant que celui dans lequel elle évoluait depuis tant d’années, demeuraient immuables. Poséidon avait les eaux et la pluie délétère; Hadès avait ses morts, Apollon sa lumière, et Athéna ses guerres; et de même Aphrodite avait toujours eu et aurait probablement toujours le halo de l’amour, la fresque du plaisir, les couleurs de la jalousie et du vice, de la sexualité et du désir dans leurs plus crues expressions; et la déesse de l’amour battait de son cœur ardent, dardant ses prunelles écarlates sur le monde comme un oiseau sur sa proie. Son nom, elle devait l’apprendre plus tard, avait à la fois des aspects de bénédictions et de malédictions. Condamnée à toujours être insatisfaite, condamnée à condamner l’amour, à châtier les mortels interdits qui aimaient pour la première fois de leur cœur fragile, condamnée à consumer son désir jusqu’à ce qu’il épouse son âme dans une monstrueuse noce surglacée et renaisse ensuite pour un autre cœur, un autre amant… Le mot grec ἔρως, désigne l’envie, le désir de ce qui nous fait défaut; l’amante désire ce qu’elle ne possède pas. Il lui est par définition impossible de s’approprier ce qu’elle veut, car une fois qu’elle l’a possédé, cet amour insaisissable… elle a fini de le désirer. Mais le pire, c’est qu’elle adorait à ce point cette vie dissolue qu’elle aurait été incapable de s’en passer.

On dit que Vénus est née des eaux, lorsque le sexe du Ciel fut coupé par Cronos et féconda la mer. De douces vagues et de petites crêtes ciselées d’opale, elle naquit et sortit de l’océan, créature comme l’on en avait encore jamais vu. La minuscule île de Cythère devint son premier berceau; puis elle s’en fut dans le Péloponnèse et finalement s'installa à Paphos, dans l'île de Chypre, qui allait devenir le lieu principal où les mortels allaient célébrer dans les Temples son éternelle beauté. Quand elle parut dans l'Olympe, auréolée de grâce et de beauté, tous les Dieux, mais beaucoup moins les Déesses, furent stupéfaits d'admiration: jamais une telle beauté n'avait été admirée, et c’était comme si tout d’un coup l’aube avait prit une couleur plus chaude et cuivrée; l’atmosphère avait alors des allures du rêve très doux d’un royaume déserté. Sa peau avait un teint nacré, délicat, comme une porcelaine; sa très longue chevelure d’un rouge sanguin, profond, avait la couleur de la rose, et ses yeux étincelants comme des fragments d’étoiles posaient sur son monde, des traits d’ombre dorée. De ses formes parfaites, son décolleté plongeant, ses hanches voluptueuses, elle exhalait un parfum suave de fleur de printemps. Aphrodite se dressait alors dans toute sa splendeur et son vice.

Le vice… il fut le principal résumé de ses années passées au sommet du monde, en compagnie des autres Dieux. Elle eut un mari, Héphaïstos, qu’elle a aimé au tout début, peut-être même juste la première nuit, juste avant que l’amour et la passion de leurs corps enchevêtrés ne soit consumé comme un feu trop vivace et qu’il ne réapparaisse plus jamais. Et des adultères, elle en commit des dizaines. La liste était longue, et elle en aurait sans doute oublié une grande partie si son infecte engeance n’était pas là pour lui rappeler les preuves de péchés que, de toute façon, elle ne pouvait réfréner. Aphrodite eut une liaison avec Arès; de leur sueur naquirent Harmonie, Déimos, Phobos et Cupidon. Elle se fit prendre sur le fait par son mari, mais sa nature exclusivement vengeresse n’arrangeait rien et elle en maudit la descendance. Ensuite vint Hermès, duquel elle engendra la monstrueuse créature qu’était Hermaphrodite; et puis Dionysos, Adonis, Poséidon… et Zeus.
C’était comme d’être en face d’un immense mur de plume. Infranchissable et imposant, mais doux et délicat. Comme une coupe d’ambroisie, comme le jus d’un fruit mur, comme le bonheur de sentir une brise faire voler ses longs cheveux grenats qui l’enveloppaient comme un suaire. Elle ne sut pas vraiment ce qui se passa dans son âme à ce moment là, mais elle sut que c’était différent de toutes les autres fois. Oh bien sûr, elle continua à avoir divers amants… mais invariablement, elle finissait par revenir vers lui.
Ses escapades étaient désormais de notoriété publique et bien sûr, aucune n’était vue d’un bon œil par les femmes jalouses qu’Aphrodite avait offensé en prenant tour à tour leurs maris. Les femelles divines, d’une relation un peu sous-jacente et feutrée, devinrent en quelques sortes, des ennemies de l’esprit et de la chair. Elle s’en souvenait parfaitement, de ce jour où Eris et sa pomme avaient semé le trouble, la Discorde, et où tous s’étaient demandé qui était la plus belle des trois alors qu’elle, Aphrodite, n’avait jamais été aussi magnifique…

Et puis vinrent les guerres. La première, la seconde; de là-haut, elle les observait sans mot dire. Aphrodite était une combattante de l’âme et de l’esprit, et du plaisir charnel; mais elle laissait entièrement aux Chevaliers, aux héros, et à tous les autres le soin de mener leurs croisades, se contentant de prendre dans ses bras graciles et blancs les vainqueurs ou les vaincus, dans une étreinte de félicitations ou de réconfort. Les temps changeaient, doucement mais lentement; dans un des coins brumeux de son esprit, une interrogation surgit un jour, vague et un peu abstraite. Son futur était-il en danger ? Connaîtrait-elle après autre chose que la vie qu’elle avait eu jusqu’ici, tout en sueur et en germe ? Oui… peut-être… elle verrait bien. Ce n’était pas sa préoccupation première. Les lèvres masculines lui manquaient déjà.
Pauvre, pauvre Héra… si blessée et si fidèle… Aphrodite avait contribué à son malheur, elle en était consciente, mais la frénésie de la vie et de l’amour lui interdisait de faire autrement… pour le meilleur ou pour le pire…
La suite de l’histoire, elle commence à partir de maintenant.

Comment avez-vous connu le forum: Par Zeus

Votre présentation: Huh^^ Alors ben salut, moi c’est Aphrodite, j’ai 17 ans et je vis en région parisienne; je vais rentrer en terminale ES au lycée d’mon quarier. Je fait du rp depuis assez longtemps donc je pense pouvoir me débrouiller pour ce rôle, du moins je l’espère ! Sinon euh, j’ai pas grand chose à dire sur moi. Il y a plein de choses que je déteste, mais très peu que j’aime, comme les mangas ou Internet. Voilà c’est tout =D

Test RP:

Des étoiles chaviraient de tous côtés. Des fragments de lune aussi, et même un peu d’or, qui brillait d’une lueur ouatée et déconvenante. Le corps cambré, tendu, comme un objet sacré, Aphrodite goûtait les plaisirs délicieux, sa peau d’ivoire luisant faiblement sous la lumière de l’astre d’opale; et elle sentait tout contre elle l’épiderme lisse et satiné de son Vulcain de mari, rassasié dans sa propre chair, épanoui dans sa propre âme et satisfait de sa nuit, tandis qu’elle en voulait toujours plus alors même que le jour se levait, nimbant leur lit d’amour charnel d’un halo scintillant.
Les draps les enveloppaient comme un linceul. Aphrodite observait le torse cuivré, à peine voilé par la toison, qui oscillait sous la respiration régulière et brusque. Elle passa sa main aux longs doigts fins sur la peau et eut un sourire écarlate, les lèvres encore chaudes des baisers passionnés. Héphaïstos, presque endormi, ouvrit un œil et l’observa dans la pénombre, cherchant à deviner ses pensées. Il vit la soie glisser sur le galbe de sa poitrine et comprit qu’elle quittait la tiédeur des draps. Tendant le bras pour saisir son poignet, il la retint.

"Où vas-tu ?"

Sa voix n’était qu’un murmure, un chuchotement à peine audible dans le silence feutré qui régnait, annonciateur des matins lumineux et dévastateurs, des aubes qui se lèvent sur un jour différent. Elle lui sourit, et ses yeux incarnat luirent dans l’obscurité.

"Ne t’inquiète pas. Dors encore un peu."

A moitié nue, son corps callipyge seulement recouvert d’un fin linge de mousseline, la Déesse de l’Amour se prépara à quitter la pièce. Avant de partir, elle écarta les rideaux et laissa la lumière inonder la pièce, dévoilant un paysage d’une extraordinaire pureté. De là où elle se trouvait, elle voyait le Jardin des Nymphes. Cristalline, l’eau des bassins coulait en un clapotis léger, tandis que la pelouse soyeuse étalait son tapis de péridot sous un soleil radieux. La beauté de la vue l’envahit et elle resta quelques secondes à la contempler, muette; son cœur encore essoufflé de l’acte cognait dans sa poitrine, battant la mesure de ce temps qui n’avait désormais plus aucune importance…
Aphrodite sentit des paumes calleuses se poser sur son épaule, aussi légères que la caresse d’une aile d’oiseau, et Héphaïstos la prit par la taille, la ramenant presque de force dans ce lit où la chaleur se retirait peu à peu des draps offerts à tous vents. Dans l’aube nacrée, constellée de perles et de gouttelettes translucides, ils s’unirent une nouvelle fois, avec passion et abstraction, avec un certain espoir aussi, que tout cela durerait éternellement et que plus jamais il n’y aurait d’inquiétude. Et ils demeurèrent ensuite étendus côte à cote, immobiles, comme deux amants rejetés par l’écume des vagues. La voix d’Héphaïstos rompit le silence ouaté.

"Tu ne me trompe plus, hein ?"

Elle lui sourit et l’embrassa une nouvelle fois, puis fit un signe négatif de la tête; ses cheveux amarantes voletèrent dans son sillage. Et puis elle se leva, soulevant sa fine silhouette opalescente, adressa un signe d’au revoir à son mari et quitta la pièce, laissant derrière elle cette délicieuse odeur d’aphrodisiaque, si caractéristique. La Déesse de l’Amour s’éloigna, à pas feutrés dans la lumière de l’aube et, après quelques minutes de marche, regarda furtivement autour d’elle, poussa une autre porte et pénétra dans une autre pièce à l’atmosphère débridée, retirée, cachée dans la pénombre. Elle formait elle aussi un univers en soi, à l’état brut, et Aphrodite voyait maintenant nettement la rive opposée apparaître avec certitude, véracité et tempérance. Doucement, ses pas aussi silencieux que du velours, elle se dénuda et pénétra dans un autre lit, se blottissant au creux d’un corps d’ivoire qui allait lui faire passer une matinée aussi folle que la nuit qu’elle venait de vivre, peut-être même plus encore. Alors, dans cette intimité de corps et d’étoiles, un nom murmuré par ses lèvres charnues et vermeilles retentit dans le silence:

"Zeus…"

Elle ne s'excusa pas de son retard. C'était souvent comme ça. Et ça recommencera probablement le lendemain...

Bonjour, et bienvenue, gente dame. Puisses-tu trouver de la chaleur dans les bras d'un Dieu fort ( Oublie Arès, les Océans te sont ouverts ^^ )

Bienvenue sur le forum ^^ puisse la beauté de tes posts charmer les Dieux ce qui à mon avis est déjà acquis ^^

peut être à bientôt en Rp ^^

bienvenue a toi ^^

Bienvenue a toi, deesse de la beautée !

Poseidon, fait gaffe elle est femme d' Ephaisthos, il parait qu'il est terriblement jaloux - tout comme Hera - *sifflotte*.

Twisted Evil

bon courage pour ta validation ^^

Merci à vous tous Very Happy

Ca fait plaisir de voir un si chaleureux accueil^^

Bienvenue chère Aphrodite.

Très jolie présentation en tout cas !

J'ose espérer que nous aurons la chance de RP ensemble !

Et ce malgré le contenu de ton poste RP certes.

C'est bien la joueuse qui parle et non pas le personnage ^_^

À bientôt j'espère !

Sois la bienvenue e t amusetoi bien sur ce forum. Wink

Merci beaucoup à vous deux Very Happy

Bienvenue parmis nous sur SSCR ^ ^

Bon jeu et au plaisir de te lire ^^

Bienvenue parmis nous Aphrodite^^. C'est un plaisir de t'avoir sur le forum. Alors parlons un peu de ta fiche... On voit que tu t'es investie pour l'Histoire car les détails mythologique sont bien respectés. Quant au test RP, eh bien tu as suivis ce que je t'avais conseillé. (J'avais pas dit qu'elle devait aller rejoindre Zeus hein Razz

) Mais tu as respecté ce que je t'avais demandé concernant l'attitude d'Aphrodite.

Donc je te donne mon OUI. Au plaisir de RP avec toi, Déesse de l'Amour. Cool

Pour moi c'est un OUI aussi, tu respecte bien l'esprit de personnage d'Aphrodite!

Bravo et bienvenue sur SSCR!

Héhé, je sais Zeus, mais petit détail de mon cru^^ faut savoir aussi prendre des initiatives!

Merci à vous trois, et merci aussi pour la validation =D

Mmmh... la Déesse de la Beauté ^^ Bienvenue parmi nous !

C'est ce qui s'appelle coucher pour réussir xD

*je sort*