Hésitation et Réflexion

Face à l’océan Hilda priait Odin pour que les deux pôles restent gelés. Dans son dos, de nombreux Asgardiens faisaient de même aidant de la sorte la prêtresse dans ses taches quotidiennes. Parmi le peuple apparaissait des enfants que le rude climat avait endurcis. Peut-être même que certains d’entre eux rêver en secret de devenir un guerrier divin et de défendre sa patrie, ainsi que la dirigeante du Royaume. Parfois, De Polaris les observaient brièvement. Repensant aux évènements ayant déchiré le royaume d’Asgard et ayant vu la mort de valeureux combattants. La jeune femme priait de tout son cœur et de toute son âme pour que les habitants des terres gelées ne revivent jamais de tel trouble. La vie dans le pays était déjà bien assez compliquée ainsi, sans qu’une guerre ne vienne encore endurcir le rythme de vie.
Cependant, la princesse ayant eu vent de l’existence d’une menace, s’était vue dans l’obligation de faire renaitre les armures des conquérants et de nouveaux guerriers divins l’avaient rejointe au palais.
Ils se montraient fiers d’avoir reçus du seigneur Odin, l’armure prouvant leur valeur, mais Hilda ne désirait que de par ce choix, prendre des précautions contre cet ennemi encore inconnu, mais dont la menace était par contre elle bien réelle.

Etrangement, les rumeurs concernant une nouvelle guerre se propageaient comme une trainée de poudre à travers le continent de glace, bien que le sanctuaire n’en ait encore fait nulle mention au représentant du royaume d’Asgaerd. Pourquoi, Athéna n’avait-elle pas prise contact avec la prêtresse aux cheveux d’argents. Une chose n’allait pas, mais le sixième sens d’Hilda lui suggérait la prudence. Son choix était déjà fait, jamais elle ne prendrait partie pour l’un ou l’autre camp. Cependant, si les combats devraient être amenés aux portes de son royaume, elle déclarerait la guerre à l’envahisseur quel qu’il soit ! La guerre que déclencha Poséidon avait déjà fait bien assez de mal à la nation Asgardienne et cette fois, les choses seraient différentes, voici ce qu’avait fait comme choix la jeune princesse qui si nécessaire utiliserait l’armure du seigneur Odin et l’épée de Balmung. Grâce aux protecteurs d’Athéna, l’armure était réapparut dans le royaume et offerte à la princesse bien qu’elle ait été involontairement le déclencheur du conflit. Un plus non négligeable en cas de conflit de grande envergure.

En vérité, tous les guerriers divins n’avaient pas répondu à l’appel de la jeune femme. Bud d’Alcor seul et unique survivant de la bataille contre le sanctuaire n’avait pas donné signe de vie. Que lui était-il arrivé. Avait-il fait le choix de refuser la charge de défendre le royaume ?
Hilda était inquiète pour ce combattant valeureux ayant énormément souffert de par sa vie et le traitement peu amical que lui fit subir la gardienne d’Asgard sous l’emprise de l’anneau maudit. Hilda devait essayer de savoir ce qu’il était advenu de cet homme. Le soleil commençait à disparaître derrière la ligne de front et la nuit glacial ne tarderait plus à s’abattre sur le royaume de glace. Se tournant avec élégance vers le peuple agenouillé, Hilda observa encore les enfants présents qui la regardaient avec respect. Les Habitants de la contrée nordique étaient des plus inquiets et la jeune femme fit le choix de leur faire part de ses intentions concernant les évènements à venir.

« Fier habitants d’Asgard. Je connais la rumeur qui circule à travers le royaume. Je sais que vous êtes inquiets, mais je vous jure solennellement que nous ne prendrons part à aucune guerre sauf, si des personnes mal intentionnées ne tentent de forcé nos portes et de nous envahir. Le royaume d’Asgard n’a que déjà trop souffert de la folie des hommes et des dieux, nous ne referont donc pas les même erreurs que par le passé. J’ai appelé les armures des conquérants dans le but d’assuré la protection du royaume et des personnes qui y vivent et pour aucune autre raison. Soyez en donc rassuré et regagner vos foyers l’âme en paix ! »

Les personnes étant venu prier aux cotés de la princesse se levèrent et ils saluèrent en silence la représentante du seigneur Odin. De Polaris était consciente, qu’elle ne pourrait peut-être pas tenir parole, mais les mots qu’elle venait de prononcé atténueraient sans doute l'inquiètudes des habitants des terres de glace. Elle ajouta encore quelques mots alors que les villageois s’apprêtaient à rejoindre leur logis.

« Que la paix du seigneur Odin vous accompagne et que sa force, vous permette de vivre plus facilement sur ces terres inhospitalières. »

Quittant l’autel, la garante de la paix dans l’hémisphère Nord fut rejointe par sa cadette. Flamme attrapa le bras de la princesse et en silence, ils regagnèrent la forteresse où, se trouvaient en ce moment même les guerriers divins. Face à la herse, Flamme s’arrêta attirant le regard mauve sur elle. Hilda observa en silence sa jeune sœur semblant perdues dans ses pensées et au moment où, elle s’apprêta à lui demander ce qu’elle avait, la jeune fille aux cheveux blond brisa le lourd silence.

« Grande-sœur, je me demandais, si nous pourrions réellement rester en dehors de cette guerre qui se profile à l’horizon. Je ne veux pas que… »

La jeune princesse éclata en sanglot et des larmes roulèrent sur ses joues. La réaction de Flamme était normal, elle qui avait énormément souffert de la guerre contre le sanctuaire. Elle y avait perdu Hagen de Merak guerrier divin de l’étoile Beta et avant tout son ami d’enfance. Pour la grande prêtresse, il était certain qu’entre sa sœur et le conquérant, il y eut bien plus qu’une simple amitié, mais elle ne lui en fit jamais part. Hilda s’approcha de sa sœur et la prit dans ses bras cherchant les mots qui apaiseraient le tourment de sa cadette. Que dire à cette fille fragile lorsque l’on avait une part de responsabilité dans la mort de l'être aimé. Les choses n’étaient vraiment pas simples et la princesse De Polaris en voulait énormément à Poséidon. Il fallait dire quelque chose et la jeune femme fit de son mieux.

« Nous ne prendrons partie pour personne et éviteront le plus longtemps possible d’entrer en guerre. Les guerriers divins ne sont là que dans l'éventualité où, les choses ne tournent mal et pour aucune autre raison. Je sais que par le passé, j’ai mal agit n’étant pas assez forte pour combattre la malédiction de l’anneau, mais cette fois les choses seront différentes. »

Relevant la tête de sa sœur, Hilda essuya les larmes roulant sur le visage de la jeune princesse et lui fit un sourire se voulant rassurant pour l’avenir. Flamme répondit au sourire, puis elle entra dans le château en courant, tandis que la grande prêtresse rejoignit la salle du trône. Elle enfila, une longue toge bleuté, puis s’installa confortablement. Une main sur la joue, elle se mit à réfléchir les yeux perdus dans le vague. Un doute affreux lui vrillait le cœur, de mauvaises choses étaient en marche et bien que son désir de paix était le plus fort, la princesse se mit pendant un instant de douté de son choix.

« Ai-je eu raison de demander au seigneur Odin de faire renaitre les armures des conquérants. N’est-ce justement pas ce choix qui risque de conduire le royaume vers sa perte. Comment savoir, que feriez-vous Siegfried et Hagen. Que me diriez-vous en ces temps troublés. Le peuple compte sur moi et il a confiance. Que penseront-ils si la guerre éclate à nouveau ? »

La représentante d’Odin ferma les yeux, réfléchissant à d’éventuelle réponse aux interrogations qui ne cessaient pas de lui taraudé l’esprit et que ferait-elle si le sanctuaire devenait un ennemi. Elle n’avait rien à l’encontre d’Athéna, mais son rôle de protectrice la terre la forcerait à entrer en guerre. Pour son ennemi, si la déesse venait à Asgard cela voudrait sans doute dire qu’Asgard était un allié du sanctuaire et cela plongerait la nation nordique dans les affres de la guerre. Hilda poussa un profond soupir, puis las de cette journée de prière, elle se mit à somnolé quelque peu.

S'abandonnant à la beauté des plaines nordique, recouvert par le blanc manteau de neige de l'hiver, le guerrier divin entreprit une petit ballade afin de méditer sur les troubles qui risque d'atteindre son pays. La dernière guerre sainte fut terrible pour Asgard, d'un coté. Car même si la reine Hilda de Polaris a retrouver sa grâce et sa bonté, libéré de cette malédiction, le royaume perdit ses meilleurs combattants, les Guerriers Divins. Et par dessus tous son héros d'enfance, Siegfried... Comment aurait il réagit? Seul Odin pourrait le savoir... Mais maintenant c'était au tour de Kain de reprendre le flambeaux. Néanmoins, a son grand regret, ce flambeaux allumeras d'autres feux. Si telle est la volonté des dieux, et bien Kain se battra jusqu'au bout pour protéger son peuple et sa reine, comme le ferais son héros. Une légère bise glacial parcouru la plaine, tels un frisson parcourant le dos, et vint caresser le visage du guerrier d'Alpha. Quelle sensation étrange que celle ci, caressé par le vent mais mordu par le froid, au fils des années, il a bien finit par s'y habituer. Le conquérant continua alors sa marche, ses pas s'enfonçant plus profondément dans la neige au fur et a mesure qu'il avançait, s'imaginant les pires désastre que subirait le pays. Mais qu'importe l'ennemi, qu'il soit homme ou dieux, vent ou tempête, il ne pourront faire quoi que ce soit tant que Kain de Dubhe portera l'armure d'Alpha. C'est ce que ce jura le jeune nordique quand il vit les alentours du palais d'Asgard. Debout sur une colline, il observa ce palais majestueux qui se dressait telle une montage parmi les divers pics de glace qui naissaient de la terre. Quelle majesté! Ce palais était véritablement imposant, la neige s'étant perdu sur ses toits comme si Balder l'avait saupoudrer de poudre divine, pour en ajouter plus a sa beauté. S'élevait fièrement dans ce pays aux glace éternelles, Kain se tiendra fermement devant ses adversaire, comme ce château se tenant face au froid.
La statut d'Odin, dominant le palais, était visible depuis les quatre coins du pays. Ainsi le seigneur pouvait contempler ses terres et les protéger. Même les foudres de Thor ne pourrait déloger cette colossale statut. C'est alors qu'avec fierté, il invoqua l'armure divine d'Alpha. Celle ci apparut aussitôt en un grand éclats, et se divisa aussitôt pour recouvrir son possesseur. Ainsi, Kain pu ressentir toute cette puissance, que pouvait ressentir Siegfried, et jura devant tous les dieux du Valhalla qu'il feras tout pour l'honorer. C'est alors qu'il commença sa marche vers le palais d'Asgard.

Après environ une heure de marche, Kain se retrouva finalement dans la cour extérieur du palais. Sa cape aussi blanche que la neige, ballotant au vent, portant fièrement cette armure légendaire, reluisant de beauté et de puissance. Il foula ce lieux que foula jadis son prédécesseur et où il mourru dignement, en protégeant Hilda de Polaris. Quelle mort digne! quelle gloire! Si un jour Kain devait mourir, il ne voulait pas mourir autrement que comme Siegfried. C'est alors qu'il décida d'aller demander audience à la reine.
Parcourant les vaste couloirs du palais, il arriva finalement dans la salle du trône . Sans le vouloir, il rentra sans faire de bruit et surprit Hilda de polaris dans ses réfléxion. Le son de sa douce voix ,résonnant dans la salle, parvenu jusqu'à lui:

« Ai-je eu raison de demander au seigneur Odin de faire renaitre les armures des conquérants. N’est-ce justement pas ce choix qui risque de conduire le royaume vers sa perte. Comment savoir, que feriez-vous Siegfried et Hagen. Que me diriez-vous en ces temps troublés. Le peuple compte sur moi et il a confiance. Que penseront-ils si la guerre éclate à nouveau ? »

Alors même la reine était en proie au doute... Mais parmi toute ses prièrent, aucune n'attendront les anciens guerriers divin. Kain le savait car aucune des siennes ne les avait atteint. Il était de son devoir de supporter la reine, dans ce monde emplie de haine et de guerre. Il avança alors vers Hilda, son armure claquant et grinçant a chaque pas. Puis il inclina la tête avant de dire a voix haute.

- Mais reine, il est normal d'être confus. Surtout en étant responsable d'un peuple. Mais je peus sentir que cette guerre et inévitable. Vous avez faits le bon choix et appelant les armures divine, car si l'ont vient nous envahir je repousserais nos ennemis, et puis l'on ne peus laisser des maux supplémentaires accabler notre peuple sans se défendre... Odin guideras nos pas, et nous prêtera la force nécessaire pour vaincre. Et je jure de protéger ce pays, ainsi que vous ma reine...

Dit il avant de s''agenouiller. Au fond de lui, il se sentait suffisamment fort pour tenir ses engagements. Il en aurais même voulu a Hilda si elle avait laisser le pays sans défense. Mais là n'est pas la question.

Le repos fut de courte durée pour la princesse. Un bruit l’informa que quelqu’un venait quérir audience auprès de sa personne. En sont fort intérieure la représentante d’Odin soupira en espérant que ce ne soit pas un porteur de mauvaises nouvelles, puis reconnu la cosmo énergie de l’un de ses protecteurs. La voix de l’homme s’éleva après que le bruissement métallique indique qu’il se trouvait sans doute à genoux. Kain donna ses impressions sur le choix du réveil des armures, puis donna son avis personnel sur la question. Hilda ne pouvait que reconnaître que le raisonnement du garçon était des plus logiques. Les yeux fermaient, la prêtresse attendit que le silence revienne dans la grande salle, puis son regard mauve s’ouvrit lentement et plongea dans le regard océan du guerrier d’Alpha.
Le garçon portait cette armure qu’elle connaissait tellement bien. L’armure du guerrier légendaire Siegfried. Il devait être très difficile de succéder à un combattant de la trempe de son ancêtre. Néanmoins, le garçon semblait fier de cet honneur et il avait répéter ce serment d’allégeance que les anciens avaient prononcé avant lui. Il avait foie en sa princesse et au seigneur Odin, mais est-ce que Odin et elle méritait le sacrifice d’une vie. Rien n’en était moins certains. La jeune femme chassa ses pensées que beaucoup qualifieraient d’impures et d’irrespectueuse envers le dieu qu’elle servait sur terre.

Le regard de la princesse accrocha encore une fois celui du guerrier divin et elle lui fit un sourire radieux et très amical. De Polaris se leva descendant les marches avec une grasse féline, puis s’arrêta à la droite de Kaien posant au passage la main sur l’épaule de ce dernier.

« Que de sagesse pour une personne si jeune. Je le sais bien que le réveille des armures était inévitable. Un vieil adage dit que celui qui désire la paix, doit se préparer à la guerre. Tu as sans doute entièrement raison. Notre nation devra entrer en guerre contre un ennemi inconnu. Peut-être même contre le sanctuaire et Athéna elle-même. Cependant, dois-je encore sacrifier des braves pour la folie des hommes et des dieux. Oui, nous défendrons Asgard de l’envahisseur, mais je ferais tout pour éviter d’en arriver à une telle extrémité. Si nécessaire j’offrirais ma propre vie et tu ne devras rien faire pour m’en dissuader fidèle guerrier divin. La princesse Flamme deviendra ce jour là, la nouvelle grande prêtresse du seigneur Odin. »

La main d’Hilda quitta l’épaule du jeune homme et elle remonta les marches, passant ensuite près du trône. Elle s’arrêta en face de l’armure du dieu des territoires du Nord. Elle effleura du bout des doigts l’épée de Balmung avant de reprendre.

« Lors de la dernière guerre que j’avais involontairement déclenché en étant sous l’emprise de l’anneau maudit, nous ne possédions pas l’armure sacré de notre seigneur et maître. Cette fois, grâce à l’épée de Balmung, les choses seront différentes. Nous écraserons l’envahisseur pour la gloire d’Asgaerd. Cependant, je souhaite de toute mon âme que ce jour ne viendra jamais et que vous n’aurez pas à risqué vos vies pour des chimères. »

Un long moment suivit les derniers commentaires de la princesse qui passa la main dans sa longue chevelure d’argent. Elle replaça correctement une longue mèche et se tourna à nouveau vers le successeur de Siegfried portant dignement l’armure de son aïeul.
Après un bref sourire, elle attendit que le guerrier divin se lève, puis marcha vers son trône où, elle prit à nouveau place. Sa voix angélique s’éleva une fois de plus dans la grande salle donnant parfois une impression d’écho.

« Ne parlons plus de choses tristes. Nous ne sommes pas encore en guerre et nous ne le serons peut être jamais. Dis-moi Kaien, la vie au château te plait-elle ? »

En agissant de la sorte, la jeune femme espérait que le guerrier divin soit moins solennel. La princesse aimait la simplicité et le naturel, mais le garçon ignorait encore tout de ceci et il apprendrait avec le temps. Pour De Polaris le contact humain était des plus importants bien que lorsqu’elle perdait un être cher, la souffrance lui déchirait le cœur.
Lorsqu’elle était sous le pouvoir de l’anneau des Nibelungen, elle ressentait toute la souffrance de perdre l’un de ses fidèles serviteurs. Cette souffrance est d’ailleurs toujours présente et parfois lorsqu’elle se trouve seule la jeune femme verse des larmes pour ceux qui sont tombé au champ d’honneur, mais personne pas même sa jeune sœur n’est au courant. Par la faute de cet anneau que lui passa de force Poséidon, il n’avait pas seulement voulu détruire le sanctuaire, mais également la douce personnalité de la grande prêtresse. Il espérait probablement le rendre folle de douleur, mais il avait échoué fort heureusement.

Encore une fois la prêtresse d’Odin s’était perdues dans son passé. Quoi de plus normal vu les évènements ayant déchirés le pays. Elle se souvenait de Kaien étant venu étant enfant au palais en compagnie de son père. Elle se souvient du regard fasciné du gosse en voyant les fiers porteurs des armures des conquérants. De la malice parcourut le regard prune de la prêtresse et un petit sourire se dessina sur son visage.

« Tu sais Kaien, je me souviens très bien d’un jeune garçon a l’allure fière. Il était venu au palais avec son père me faire part de nouvelles. J’ai vu son regard ce jour là, lorsqu’il eut le privilège de voir les sept guerriers divins. Maintenant, je peu te le dire en vérité, il en existe huit. Lors de la bataille qui opposa le sanctuaire au royaume d’Asgaerd, il y eu un survivant. Cependant, depuis ce jour, il ne donne plus signe de vie…enfin, nous verrons bien le choix qu’il fera. Pour en revenir à ce garçonnet m’aillant rendu visite ce jour là, j’ai lu dans son regard qu’il était tombé amoureux de moi. Il était très mignon d’ailleurs et aujourd’hui, il porte fièrement lui aussi une armure divine. Je sais aujourd'hui que tu feras ce qui est en ton pouvoir pour me protéger et je t'en remercie »

Un petit sourire en coin se dessina sur le visage de la prêtresse qui appuya la main contre sa joue. Oui, elle se souvenait de ce bambin et au tréfonds de son être, De Polaris avait toujours su qu’elle le reverrait.
Un serviteur entra dans la salle du trône et après un salut en règle annonça que le repas serait bientôt servit. La jeune femme le remercia avec courtoisie annonçant, qu’elle était en réunion et de dire à Flamme, qu’elle la rejoindrait un peu plus tard. Lorsque ce fut chose faite, l’homme se retira et Hilda plongea son regard d’améthyste dans le regard aussi bleu que l’océan attendant de voir la réaction du seigneur Kaien.

Kain restait a genoux, attendant la réaction de sa reine. Fixant le sol, le guerrier divin sentait son coeur battre étrangement. Encore cette sensation, ce sentiment... Il pensait l'avoir perdu a la mort de sa mère, mais non, il était encore présent. Car oui, à part son père, personne ne savait qu'il vouait un amour secret envers Hilda de polaris. D'ailleurs, il ferma les yeux, et en entendant la prêtresse d'Odin se lever descendre les marches, il ne voulait pas la regarder, il était assez gêné en fait. Mais son devoir lui imposait de paraitre devant sa reine, il devra alors s'y habituer. Elle posa alors sa main sur son épaule, tout en parlant avec cette douce voix qui berçait son âme. Là il ne pu s'empêcher de tourner son regard vers les yeux mauve d'Hilda. Kain cru qu'il allait d'abord se noyer dans l'océan d'améthyste qui coulait dans les yeux de sa reine, et maudit du plus profond de son être, pour la premiere fois, l'armure qu'il portait, car elle l'empêchait de ressentir la douce main d'Hilda. Cette dernière lui dit qu'elle ferais tout pour que son peuple et ses guerriers ne risque pas leur vit, et qu'il devait ne pas l'en empêcher. Le guerrier divin fit mine d'accepter, mais si un jour il en avait l'occasion, c'est avec tristesse qui lui désobéira. Qu'importe sa vie, car le royaume avanceras bien sans lui, mais pas sa Hilda de Polaris... Et puis il préférais traverser le royaume de Hel, plutôt que de voir une seule goutte de sang de sa reine, tomber sur se sol sacré, bien que cette noblesse d'âme l'eut touché.

Elle lui dit ensuite, en s'en allant ver son trône, qu'elle ne préférait pas que toutes les erreurs du passé, bien qu'involontaire, ne se reproduise guère. Mais il savait bien que cela était impossible. Il s'était déjà préparé a mourir, et il ne trouvait rien de plus glorieux que de mourir pour sa reine. Dans son ton se mélangeait mélancolie, tristesse et regret. Rien que le fait d'entendre sa voix mélodieuse, souillé par les remords et le chagrin, rongeait l'âme de Kain, et rendait son coeur cendres. Mais il ne pu rien rajouter qu'alors Hilda changea de sujet. Peut être ne voulait elle pas parler de chose triste, ou bien ne pas se les remémorer... Bien qu'attrister par la vaine tentative d'oublie de sa reine, Kain ne pouvait que la suivre. C'est alors que la reine lui parla d'un enfant qui vint un jour avec son père, pour quémander une audience. Kain ne mit pas longtemps avant de comprendre qu'elle parlait de lui. Il se souvenait encore de l'enfant qu'il était, de se jeune plein de rêve et d'espoir, de cette adoration envers Siegfried, et de cette amour envers Hilda... Mais ce qui vint ne laissa pas le guerrier divin de marbre. Hilda lui dit qu'en regardant ses yeux, elle a vu l'amour qui naissait dans son coeur. La mine de Kain changea aussitôt. Elle avait donc comprit? Non ce n'était pas possible... Mais... Qu'importe de toute façons, ce qui est fait est fait. Il se tu un instant, toujours agenouiller, et voulut parler en relevant la tête vers Hilda.

Je...

Il ne pu finir sa phrase qu'un valet vint annoncer que le repas venait d'être servit. Pendant qu'Hilda le renvoyait a sa tâche en le remerciant, Kain ne pu que bénir cette chance venu des dieux. Il allait parler précipitamment mais l'intervention du valet lui permis de se calmer et de réfléchir a ses paroles. Là il reprit son air a la fois doux et sérieux, et sa voix radieuse s'éleva dans la pièce, tout en plongeant son regard dans celui de sa reine.

-Ma reine est trop bonne... Je vous ai juré fidélité, comme l'a fait l'ancien porteur de cette armure. Ne vous inquiétez donc pas pour moi, c'est trop d'honneur pour mon humble personne. J'ai été choisis pour être le bouclier et l'épée de ce pays, ainsi que les votre. Vous n'avez qu'à dire et j'obéirais...

Kain se releva toujours en fixant la reine de ses yeux azurs, et eu peur qu'elle ne prenne ça comme un acte grossier.

-Ce jeune garçon a bien souffert pour arriver jusqu'ici mais il est toujours plein de rêve pour son pays. Et je crois que c'est pour cela qu'Odin m'a choisis... C'est un honneur de vous côtoyer et de vivre en ce château, mais je dois vous avouez que j'ai peine a vous voir si triste par moments. Alors, je vous en prie, ne pensez pas encore aux affres de la guerre. Le moment voulu je serais prêt a combattre et a mourir pour vous, j'ai été choisis pour cela... Vous, vous êtes la prêtresse de notre seigneur Odin, vous êtes irremplacable pour le peuple. ALors que je ne suis qu'un guerrier... Et pour tout vous dire, je doute que la princesse Flamme soit apte à faire ce rôle, elle est bien trop jeune...

Puis, remarquant qu'il en avait trop dit et de façons assez grossière, il baissa la tête et s'inclina.

-Veuillez m'excusez, je crois que je me suis emporté...

Les gens étaient entrain de regagner leurs maisons, heureux d'avoir vu leur Prétresse aussi confiante et rassurante. Pour eux, il ne faisait aucun doute que le Seigneur Odin les protégerait quoi qu'il arrive et contre n'importe quel ennemi et ils avaient raison de le croire, s'il existait bien un Dieu qui protégerait son peuple envers et contre tout, il s'agissait bien d'Odin. La Lumière du Crépuscule venait éclairer les maisons de sa lueur rougoyante et les enfants jouaient encore dehors à cette heure sous l'oeil vigilant de leurs parents. Ces petits Humains étaient véritablement attachant, si insouciant et riant pour un rien et pourtant c'est une nouvelle Ere de pleurs et de mort qui venait à leur rencontre, une Ere qui leur ravirait peut-être leurs parents, amis ou frères.... Peut-être même leur Grande Prétresse ou encore le Seigneur Odin en personne.

Le Soleil était à présent pratiquement masqué et les premières étoiles faisaient leur apparition, les maisons étaient éclairées et une fumée s'échappait de la plupart des cheminées, il faisait calme au Pays du Nord et tout semblait aller pour le mieux. Pourtant, des cris retentirent, ceux d'une femme appellant son enfant dans l'obscurité de la nuit. Celle-ci avait du mal à retenir ses pleurs, cela faisait déjà plusieurs heures qu'il avait disparu et nul ne l'avait revu. Un Homme à la longue chevelure brune sortit de la chaumière à la suite de sa femme et s'enfonça dans la nuit à la recherche de son Fils. A des kilomètres là, un jeune garçon gisait à bout de forces dans la neige épaisse avec pour compagnon un jeune chien lui aussi grelotant de froid, se serrant contre son Maître pour le réchauffer.

Rassemblant tout ce qui lui restait de forces et de courage, l'Enfant se releva et poursuivit son chemin dans ce qu'il pensait être la direction du village. Hélas, il ne faisait que se diriger dans la direction opposée, totalement désorienté sans savoir que ses pas le guidait vers le Repaire des Ours Blancs. A bout de forces, il s'écroula une nouvelle fois dans la neige et sombra dans l'inconscience alors que se faisaient entendre les grondements malveillants du redoutable prédateur polaire s'avançant dans leur direction. Seul leur répondait les abboiement du chien, tirant sur l'écharpe d'Alberich tandis que les pas lourds de l'Ours se rapprochaient dangereusement. Loin dans la plaine qui part chance était épargnée des tempêtes de neige, le père entendit les abboiements du chien et se mit à courir dans la direction de ceux-ci.

Mais la distance les séparant était telle que jamais il n'arriverait à temps, seul Odin pouvait à présent venir en aide à l'Enfant livré à lui-même et qui serait sans doute emporté par l'Ours qui était à présent à quelques mètres d'Alberich qui se remit à bouger et releva la tête pour croiser le regard brillant de la Bête... Paralysé par la peur, il ne pu bouger et dans un grognement inquiétant, l'Ours leva se dressa sur ses deux pattes arrières prêt à en finir pour de bon. C'est un cri d'une incroyable puissance qui retentit alors dans les Cieux, si puissant que le prédateur retomba sur ses pattes et recula de quelques pas. La silhouette qui descendit du Ciel était si grande que n'importe quel habitant d'Asgard pouvait croire que Nídhögg lui même était sortit de sa tannière. De sombres nuages s'amoncelèrent au-dessus de la Plaine, un Orage d'une rare violence s'annonçait sur le Pays d'Asgard.

La Foudre déchira la Voûte Céleste et le Tonnerre gronda tel un Monstre en colère... Ce n'était pas Nídhögg ni aucune autres créatures Nordiques... Il s'agissait d'un animal que l'on ne croisait jamais en Terres Nordiques... Un Aigle. Un Aigle d'une taille si énorme qu'il aurait pu attraper l'Ours dans l'une de ses serres et l'emporter. Ses ailes battaient l'air au fur et à mesure qu'il descendait pour se mettre devant Alberich qui trop était trop abasourdi pour dire quoi que ce soit. Le regard du Roi des Oiseaux était impérial et mettait l'Ours au défi d'avancer, celui-ci ne s'y risqua pas et préféra s'en aller. Tournant lentement sur lui-même, le rapace fixa le jeune homme dans les yeux.
Le regard de l'Aigle était pénétrant et semblait sonder l'âme de l'Enfant qui ne bougeait toujours pas. C'est alors qu'une chose prodigieuse se passa, sans que le bec de l'Oiseau ne s'ouvre, ce n'est pas un glattissement qui retentit mais une voix grave et puissante qui retentit dans toute la plaine.

« Tu as eu beaucoup de chance petit Humain, à l'avenir ne t'aventure plus seul si loin de chez toi. Tu n'as qu'a attendre ton Père ici, il arrive en courant. Quel est ton nom ? » Demanda le rapace en s'avançant encore un peu plus vers le garçon. Alberich eu tout le loisir de détailler l'aigle, son plumage était aussi d'une magnifique couleur brune et ses yeux aussi jaune que le soleil au zénith. C'était la première fois qu'il en voyait un, mais il en avait déjà entendu parler par son père lorsque celui-ci se rendait à de rares occasions dans les pays plus chaud. Alberich attrapa son petit chien et le serra contre lui, sa voix était tremblotante, très intimidé par cet Aigle parlant qui venait pourtant de lui sauver la vie.

« Je... Je m'appelle Alberich, monsieur.... Et vous ? » Il ne savait pas pourquoi il avait dit monsieur à cet animal, sans doute parce que sa voix était grave et ressemblait à celle d'un homme et il s'en voulu lorsqu'il posa la question. L'Aigle ne répondit pas tout de suite, aucun Humain ne lui avait jamais demandé cela, n'avait jamais osé surtout. Mais il ne pouvait pas en vouloir au petit, après tout, les Enfants sont si innocents qu'il est impossible de leur en vouloir... Au moment où Il allait répondre, un homme haletant les rejoints. Il attrapa son enfant et le fit reculer, faisant barrage de son corps face à l'Aigle. Alberich se dégagea et cria sur son Père.

« Arrête Papa, il n'est pas méchant, il m'a sauvé la vie et il parle en plus. » Cria le jeune garçon d'une voix courroucée avant de reporter son regard vers l'Animal qui déploya ses ailes, prêt à s'envoler pour reprendre son voyage. Il prononça alors ces derniers mots que le jeune garçon n'oublierait sans doute jamais.

« Prend soin de toi mon jeune enfant. Garde en mémoire notre rencontre... Pour répondre à ta question, on me connait sous beaucoup de nom de là ou je viens... Mais toi, tu peux m'appeller... Zeus. » Les puissantes ailes de l'Aigle battirent l'air et il s'envola pour se diriger vers le palais de la Princesse Hilda de Polaris. Loin au-dessous de lui, le petit enfant prononça silencieusement son nom.

« Zeus.... » Son Père entoura Alberich de ses bras et ils regardirent ensemble le vol majestueux du Maître du Ciel qui disparut à l'horizon. L'Immense rapace apperçut de ses yeux perçant la Statue d'Odin qui se trouvait non loin du Palais et descendit en piqué, son vol était suivit par beaucoup d'habitants d'Asgard, eberlué par la Grandeur de l'animal et quelque peu inquiet lorsque celui-ci se posa dans la cour du Palais de la Grande Prétresse là ou jadis Seiya avait revêtu l'Armure d'Odin pour rompre le maléfice de Poséidon. Un Valet se trouvait justement dans la cour lorsqu'il apperçut l'Aigle et il poussa un hurlement de terreur bien vite étouffé par la voix puissante du rapace.

« Cesse donc ces Hurlements... Humain et va prévenir ta reine que quelqu'un est ici pour la rencontrer. » Tonna Zeus... Il ne préférait pas décliner directement son identité. Le Roi des Dieux préférait toujours surprendre ces interlocuteurs et avait une petite idée sur une façon de se montrer sous sa véritable apparence. Le Valet partit en courant... Hilda ne devrait pas tarder à arriver... Tant mieux, le Seigneur de l'Olympe n'est pas quelqu'un de très patient.

La tempête se déchainait sur les pierres rouges du palais de la rude contré d’Asgard. Elle se voulait d’une rare violence, chose qui attira l’attention de la princesse de Polaris qui cessa sa discussion avec le valeureux guerrier divin d’Alpha. Des éclairs déchiraient le ciel ce qui était bien rare dans ce royaume froid et neigeux. Hilda sentait que quelque chose ne tournait pas rond et qu’une calamité risquait de s’abattre sur le pays. Etait-ce la Ragnarok, fin du monde annoncé et décrite dans les textes du livre d’Eda !?

Des bruits retentirent dans les couloirs, puis des voix se firent entendre. Il se produisait quelque chose d’anormal au château, la prêtresse d’Odin en était à présent certaine. En se levant de son trône, son regard inquiet croisa le regard océan du guerrier se trouvant en sa compagnie. Le temps n’était visiblement plus à la plaisanterie.
Un soldat appartenant à la garde de la princesse Flamme pénétra dans la grande salle illuminé par de superbes chandeliers d’argents ouvragés.
L’homme posa un genou sur le sol. Il se trouvait au pied des marches conduisant au trône et à l’armure d’Odin, ainsi qu’a l’épée de Balmung. En signe de respect, il baissa son regard sauvage vers le sol avant de se mettre à parler à sa maitresse.

« Veuillez me pardonné mon intrusion à une heure aussi tardive, mais la situation l’exige ! »

Que se passait-il donc de si grave pour que cet homme risque le courroux de sa reine vu l’heure tardive. Le mauvais pressentiment de la grande prêtresse était donc fondé. Un malheur s’apprêtait à s’abattre sur la nation Asgardienne. Curieuse de savoir ce qu’il se produisait, Hilda descendit deux marches et invita le guerrier à se lever, puis de sa voix douce, elle s’adressa à l’homme dont l’inquiétude se ressentait jusqu’au tréfonds de son être.

« Que se passe t-il mon ami. Parle sans hésitation ! »

L’homme se leva et le regard gris de ce loup des steppes, croisa le regard améthyste de sa princesse. Il était de grande stature et de long cheveux blonds lui descendait en cascade jusqu’au creux des reins. Son armure de plaque brune ornementé de liserés d’or indiquait son rang de capitaine. Son visage se trouvait en partiellement dissimulé sous un superbe casque cornu couleur argent. Il saluât le guerrier divin, puis sa voix forte raisonna dans la salle du trône.

« Un…Un aigle gigantesque s’est posé dans la cours du palais et il demande à vous voir. La garde a pris position et encercle actuellement l’animal. Quels sont vos ordres princesse ? »

La jeune femme lissa sa superbe chevelure d’argent en réfléchissant à la situation peu commune. Un aigle énorme qui parle souhaitait une entrevue avec le représentant d’Odin sur terre. Il ne pouvait donc s’agir que d’un messager des dieux, mais de quel dieu et pourquoi prendre contact avec la grande prêtresse ? Etrange situation que cela se dit en elle-même De Polaris qui brisa soudainement le silence.

« Garder la position et ne tirait qu’en cas d’absolue nécessité. Il y a fort à parier que cette créature ne soit pas hostile, mais sait-on jamais. La prudence est de mise vu la menace planant sur notre royaume. Retourne près de ce messager et annonce lui que j’accepte de le rencontré. »

L'homme saluât les deux hautes instances en présence puis, il quitta la pièce. Hilda croisa le regard de Kain et elle se dirigea sans dire un mot vers une porte annexe donnant sur une sorte de boudoir. Avec grâce, elle ôta sa tunique bleue qui glissa délicatement le long de son corps soyeux pour finir sa course sur le sol en marbre blanc. En dehors de sa culotte en soie noire, la princesse se trouvait être nue comme au jour de sa naissance. Son regard s’attarda un bref instant sur un mannequin, puis elle passa la longue robe rouge qui s’y trouvait, puis elle passa une superbe armure bleu nuit qui recouvrit le buste de la robe avec perfection. A ses poignets apparurent rapidement deux bracelets en or finement ciselé, signalant son rang de grande prêtresse du seigneur Odin. La touche finale fut la pause du diadème sur son front qui était de couleur noire, rappelant vaguement le casque de Thor.
Le regard d’améthyste se posa sur un miroir à colonne qui lui renvoya son reflet. La jeune femme poussa un long soupir en s’observant. Elle n’avait pas porté ces atours depuis la bataille qui l’opposa au sanctuaire et à la déesse Athéna et elle souhaitait ne pas avoir à porter cette armure trop longtemps.
Tournant les talons, elle se dirigea vers la porte attrapant une cape bleu gris se trouvant sur un chevalet et elle la jeta négligemment sur ses épaules recouvrant ainsi, une partie de l’armure. Prête, elle regagna la pièce où, se trouvait toujours le seigneur Kain.
Silencieuse et sans un regard pour le jeune homme, De Polaris s’approcha de l’armure de son maître revenu au royaume d’Asgard grâce au courage d’un des chevaliers de bronze de la déesse Athéna. De sa main droite, elle attrapa la garde de l’épée de Balmung, puis Hilda la leva vers le ciel.

« Seigneur Odin, prêtez-moi encore une fois votre force pour que je puisse protéger votre peuple du malheur et de la souffrance. »

La lame en main, elle se tourna en direction du guerrier divin qui pu lire sur le visage de la jeune femme toute sa détermination à défendre sa nation en se moquant de sa propre existence. Si, elle devait se sacrifié pour la cause qu’elle pensait juste, elle n’aurait aucune hésitation à le faire.

« Visiblement, encore une fois le peuple devra combattre et souffrir pour sa survie. Le pays ne pourra t-il jamais connaître une ère de prospérité et de paix !? »

Avec la grâce d’un félin, la grande prêtresse descendit les marches invitant le guerrier divin à la suivre. De Polaris en compagnie de son protecteur traversa de sinueux couloirs où, l’agitation au vu des évènements était plus que prévisible. Des gardes conduisaient les non combattants vers des abris pour ne pas qu’elles risquent leur vie inutilement en cas de conflit.

Au détour d’un couloir, Flamme apparut, le visage déformé par la peur. Elle s’arrêta face à son aînée, puis posa brièvement les yeux sur l’épée de Balmung.

« Que se passe t-il encore grande-sœur, sommes nous attaquer par une puissance ennemie ? »

Hilda se voulait rassurante et fit un charmant sourire à sa cadette avant de lui prendre avec délicatesse la main. Ne quittant pas son expression de douceur, la grande prêtresse répondit à la jeune femme.

« J’ignore encore ce qui se passe, mais je ne pense pas que cela ait un rapport avec un quelconque envahisseur. Un messager divin demande à me rencontrer rien de plus. Cependant, comme nous ignorons encore ses intentions, je te demanderais de te mettre à l’abri et de me faire confiance. »

La jeune princesse à la chevelure blonde acquiesça de la tête et rendit le sourire à sa sœur qui en fut rassurée, puis ayant pris soin de dire quelques mots de soutiens à son aînée, elle disparut au détour d’un couloir.
Sans attendre, la prêtresse retourna à ses devoirs et pressa le pas pour rejoindre le messager. Quelques minutes plus tard, elle rejoignit la cour où, le grand Siegfried avait périt en voulant accomplir son devoir de défendre la princesse De Polaris.

Les éléments se déchainèrent un peu plus, malmenant les pans de la robe et la cape de la princesse virevoltant comme un oiseau ivre. Hilda perçut enfin la créature divine qui était énorme. Elle était encerclée par des archers se trouvant sur les murailles et par des lanciers formant un cercle autour d’elle. Au moindre geste suspect ces fiers hommes du Nord pourfendraient l’aigle royal.

Tel une reine le corps entouré par un cosmos d’argent d’où, émanait une grande douceur et une force de caractère, la jeune femme s’arrêta au pied de la statue représentant le seigneur Odin qui avait du être reconstruite ayant subit de grave dommage lors de la bataille contre le sanctuaire.
Sa longue chevelure d’argent caressé par le vent mordant se soulevait tels des milliers de serpents en colère.
Elle observa l’animal gigantesque pendant quelques longues minutes, puis pris la lame par le tranchant pointant la garde vers le ciel en colère. Elle leva tendis le bras en avant prenant de la sorte la même pose que celle de la statue du seigneur Odin qui apparut derrière le doux cosmos.

« Bienvenue au royaume d’Asgard, terre étant sous la protection du seigneur Odin. Je me nomme Hilda De Polaris, grande prêtresse et protectrice de la paix dans l’hémisphère Nord. On m’a informée que vous aviez sollicité une entrevue et je réponds de ce fait à votre appel. Je vous écoute Aigle majestueux des Dieux ! »

A sa droite se trouvait Kain qui pouvait voir sa reine à l’œuvre. Hilda était douce, majestueuse et charismatique. Elle baissa la lame et la reprit correctement par la garde, puis demanda à ses hommes de faire de même. Les guerriers d’Asgard s’exécutèrent immédiatement restant néanmoins prêt à agir.
Le regard Améthyste ne quitta pas une seconde l’oiseau pouvant voir le cosmos parcouru de fin cristaux de glace. Hilda attendait que l’oiseau lui fasse connaître les raisons de sa venue dans les terres nordiques et elle en profita pour s’adressée à voix basse au guerrier divin d’Alpha.

« Kain n’oublis pas notre discussion. Tu as raison sur un point, Flamme est encore jeune, mais sache que je n’étais pas plus âgée lorsque, je suis devenue la grande prêtresse du seigneur Odin. Quoi qu’il se produise maintenant, jure moi de la servir comme s’il eut s’agi de moi. »

Que ferait et que dirait l’aigle, Hilda n’en avait aucune idée, cependant une chose était certaine, c’est qu’elle ne devrait sans doute pas attendre bien longtemps pour être fixée.

Cela faisait quelques jours que j’étais revenu sur Asgard même. Après mon long entrainement dans les montagnes les plus dangereuses de cette contrée et une bonne remise en question, j’étais de nouveau apte à affronter tous les dangers qui se dresseraient devant moi. Quel qu’ils soient pour protégé le royaume avec ses habitants et surtout la princesse Hilda de Polaris! Tranquillement installé sur une colline où se trouvaient quelques logements, les villageois rejoignirent leur domicile après avoir prié le Dieu Odin aux côtés de la princesse aux cheveux d’argent. Les enfants qui jouèrent dehors avant de rentrer, remarquaient que je les observais depuis mon perchoir et ces derniers, me firent des signes de main en criant mon prénom. Content de voir cela, un sourire se faisait voir sur mon visage et je leur rendis leur bonjour en effectuant un signe amical de la main. On pouvait clairement dire actuellement que les mauvaises choses qui s’étaient produites ici il y a quelques temps, commençaient à se faire oublié. C’était bien sur une bonne chose car le mot « paix » pouvait de nouveau se faire entendre sur les terres du Dieu Odin. D’ailleurs en parlant de ce Dieu qui veille sur nous, c’est grâce à lui si je suis toujours en vie. Au moment où je croyais que ça allait être la fin, ce dernier m’a bien sur aidé à survivre et à tenir les promesses que j’avais faites! Pensif à ce moment là, je venais de remarquer que subitement, le ciel s’était assombri et que des éclairs déchiraient le ciel. Ce n’était vraiment pas commode, car d’habitue de le temps présent ici était plus neigeux qu’orageux! Voyant cela, je me disais que le mieux c’était que tout le monde aillent se mettre à l’abri mais le fait qui m’inquiéta le plus, c’était de voir que les éclairs frappaient très fort au niveau du palais royale. Organisant la sécurité des villageois avec quelques gardes présents sur place, ma prochaine direction, était celle du palais! Courant à vive allure dans la direction où les éclairs frappaient le plus, je me demandais si Kain, le guerrier divin d’Alpha était sur place! En tout cas, je n’avais pas à m’en faire car j’en suis sur qui devait être là bas ou en route pour le château eux briques orangées! Courant toujours à une vitesse au dessus de la moyenne en effectuant des appuis précis qui permettaient d’aller vite, une grosse bourrasque de vent venait me freiner et m’obligea à me stoppé. Me demandant ce que c’était, un gigantesque aigle venait de passer au dessus de moi. Qu’est ce que cela signifiait?! Pas le temps de réfléchir, je devais arriver au plus vite aux côtés de ma princesse! Effectuant un bon dans les airs, je m’apprêtais à faire appel à mon armure divine!

Grâce à la volonté d’Odin, prête-moi ta force…BETA !

Un cosmos blanc et rougeâtre venait d’apparaitre autour de moi et l’armure divine de Beta me faisait face. Entendant mon appel, cette dernière arriva sous forme d’un cheval au galop et d’un coup, les parties de l’armure me rejoignirent afin de ne faire plus qu’un! Me voilà enfin prêt pour paré l’obstacle qui venait de me doublé. Quelques minutes plus tard, l’aigle très imposant qui était arrivée au château, venait de se faire cerné par les gardes et apparemment, c’était la prêtresse d’Odin qu’il cherchait à voir. Les gardes n’ayant pas remarqué ma présence, j’en profitais pour me mettre légèrement en retrait et intervenir si jamais il le fallait! Sentant quelques flocons de neiges tombées, Kain et Hilda venaient de faire leur apparition! Comme je l’avais senti, Kain était déjà auprès de la jeune femme aux longs cheveux d’argent. Cette dernière d’ailleurs se présenta à ce messager qui appartenait forcément à quelqu’un mais la question qui restait à savoir est qui?! Qui se cache derrière tout ça?! Et dire que je venais d’affirmé qu’on pouvait enfin parler de paix, je m’étais complètement trompé. Bref, pour l’instant, je devais faire remarquer ma présence au chevalier d’Alpha et à la princesse. Légèrement en retrait de la situation, caché dans les bois qui sont juste à côté de la cours du palais, je pointais mon index en leur direction et un léger souffle de glace où mon cosmos était présent venait se confondre avec la vraie. Voyant que mon souffle se rapprocha d’eux, je le fis passé derrière les deux personnes afin qu’ils sachent que je suis là. Maintenant, les seules choses que je pouvais faire étaient de resté discret et d’intervenir lorsque le moment sera venu! J’espère en tout cas qu’on n’aurait pas à nous battre car la situation d’Asgard ne nous permettait pas d’entrer dans une nouvelle bataille!

Les yeux tourné vers le sol, le guerrier divin repensait au paroles qu'il venait de prononcer. Il c'était un peu emporté, mais cela était du a son secret ainsi révéler au grand jour. Non elle ne pouvait pas le savoir, c'était impossible... Mais pourtant.... Et puis qu'importe de toute façons cela ne changeras en rien leurs rapport. Il était et restera sont guerrier et protecteur, et ce jusqu'à sa mort.
Les éclairs déchiraient le ciel suivit de sombres nuages qui masquait les étoiles . Quelques choses n'allait pas, et ça le chevalier d'Alpha pouvait le ressentir. Kain tourna alors son regard vers sa reine, et vit que elle aussi sentait quelque chose d'étrange. C'est alors qu'un soldat arriva dans la salle, tout haletant, voir presque apeuré, et interrompit leurs discutions. Il avança vers le trône et s'agenouilla devant la reine, en ayant salué au passage le guerrier divin. Le soldat, après s'être excusez d'avoir interrompu une réunion de sa reine, assura que la situation était critique.
La reine s'approcha et lui demanda de parler. Kain écoutait attentivement les dires du soldat... Un aigle gigantesque? Sur la cour du château et qui demande la reine? Etait ce un signe des dieux? En tout cas Kain ne le pensait pas, jamais dans un écrit on ne relatait qu'un dieux nordique apparaissait sous la forme d'aigle, et de tous les dieux seuls Odin et Loki aimait déscendre sur terre, et cela ne s'était pas produit depuis.
Hilda de Polaris ordonna aux soldats de ne point attaquer cet aigle, et qu'elle accepta de le rencontrer. Elle avait raison, on est jamais trop prudent. Mais si elle devait rencontrer cette créature Kain l'accompagnerait, pas question de laissé sa reine seule face a une créature qui peut être dangereuse. Le guerrier divin tourna ses yeux clairs vers Hilda, et leurs regards se croisèrent longuement, avant que cette dernière n'entre dans une pièce annexe.
Le guerrier divin d'Alpha attendit patiemment, sans bouger. Il se doutait que la reine se préparait en conséquence, il l'attendit alors, les yeux baissé vers le sol, se demandant ce que pouvait bien être cette créature. Après quelques instants, Hilda de Polaris sortit de la pièce vêtu d'une longue robe rouge et d'une armure bleu comme l'azur. Si il n'avait pas été dans une telle situation, Kain aurait été obnubilé par sa beauté, mais là il devait refouler tous ses sentiments, son devoir l'exigeait...

Accompagnant sa reine a l'extérieur du château, ils arrivèrent finalement devant un immense aigle, voir titanesque, se dresser sur la cour d'Alpha. La première réaction de Kain fut de s'interposer entre cette créature et sa reine. Cependant, cette dernière avança quelque peu pour faire face fièrement devant l'aigle. Kain restait toujours sur ses gardes, de toute façons il était assez proche de sa reine pour la protéger. Mais soudain, il sentit un cosmos froid et familier. Etait ce possible? Il analysa encore plus se cosmos et le reconnu enfin. Oui c'était bien le guerrier divin de Beta. Enfin, un autre guerrier divin était là pour protéger Hilda. Kain se sentait rassuré. Il savait que dorénavant il y avait un de ses compagnons pour l'aider. Esquissant un sourire, il regarda hilda de ses yeux clairs, et se dit qu'il ferait tout pour la protéger...
C'est alors que sa reine tourna son regard vers lui et lui dit tout bas:

« Kain n’oublis pas notre discussion. Tu as raison sur un point, Flamme est encore jeune, mais sache que je n’étais pas plus âgée lorsque, je suis devenue la grande prêtresse du seigneur Odin. Quoi qu’il se produise maintenant, jure moi de la servir comme s’il eut s’agi de moi. »

A cette remarque son sourire s'estompa peu a peu, il prit alors un ton solennel et la fixa d'un air sérieux.

« Ne vous en faite pas ma reine, je connais mon devoir. Mais je n'aurais pas a la servir de si tôt puisque je vous protegerais... » .

Kain se tourna alors vers l'aigle et l'observa avec méfiance. Quoiqu'il fasse, quoiqu'il tente, il serait là, lui et le guerrier de Beta, pour protéger Hilda. Mais suite a ses paroles il ne pu s'empecher de penser...

« Mais c'est surtout parce que je mourrai avant vous... »

Le garde s'encourru vers la porte du Palais. Bien, la Princesse Hilda ne saurait plus tarder à présent. Les yeux de l'Aigle se posèrent sur la Statue d'Odin qu'il fixa en attendant l'arrivée de sa digne Représentante. Odin et Zeus ne s'étaient encore jamais retrouvé véritablement face à face, chacun avait son propre royaume à diriger. Cependant il fallait reconnaître que l'influence d'Odin était tout de même assez limitée, celui-ci ne se préoccupant pratiquement que de la Sécurité d'Asgard tandis qu'Athéna protégeait l'ensemble de la Terre. Il y avait donc une nette différence d'influence entre le Panthéon Nordique et celui que dirigeait Zeus. Néanmoins, Zeus éprouvait du respect pour son alter égo d'Asgard. C'était un Dieu bon et bienveillant vis à vis de son peuple et en cela, il avait tout le respect du Roi des Dieux. Plongé dans une intense réflexion, l'Aigle ne réalisa pas immédiatement qu'il était entouré par la Garde de la Princesse Hilda, enfin de simples soldats, pas les Guerriers Divins. D'ailleurs, Zeus ne savait même pas si les Armures d'Odin étaient de nouveau portées. Au vu des prochaines batailles qui allaient arriver, cela serait tout à fait dramatique pour le Royaume d'Asgard. Jetant un regard méprisant aux lances qui étaient pointées sur lui, l'Aigle se dressa et un éclair frappa devant l'un des gardes qui du se reculer, sous peine d'être foudroyé selon la Volonté de Zeus. La voix du Seigneur de l'Olympe retentit en écho autour de lui, tellement puissante qu'elle fit légèrement vibrée la Statut d'Odin.

« Arrières Mortels... Ou de votre folie découlera un grand malheur. » La Porte du Palais finit par s'ouvrir une nouvelle fois pour laisser apparaître la Princesse Hilda de Polaris accompagné par ce qui semblait être un Guerrier Divin. Ils s'avancèrent sous le regard satisfait du rapace, à la fois de voir qu'Asgard retrouvait enfin une certaine protection mais aussi car il n'aurait pas à faire de mal aux Gardes. Hilda et Zeus se fixèrent pendant un long moment, il connaissait l'Histoire de cette jeune femme autrefois sous l'emprise du Seigneur des Mers. Celui-là même qui faillit sonner la Fin de l'Humanité. Dressant l'Epée de Balmung devant elle, elle le salua avec respect, son cormos était d'une grande douceur et tout à fait dénudé de mauvais sentiments. A son arrivée, les gardes baissèrent enfin leurs armes et se reculèrent quelque peu. Le Grand Zeus perçu également une présence aux alentours des bois, nul ne peut se dissimuler devant le Seigneur de l'Olympe et sûrement pas un Humain, aussi puissant soit-il. Son regard perçant se posa ensuite sur Kain qui était quelque peu méfiant et il n'y avait aucune raison à cela. Un léger cosmos entoura l'Aigle, d'assez faible puissance cependant. Zeus ne souhaitait pas réveler son identité d'une façon brusque mais en douceur.

« Merci à toi, Princesse Hilda et Grande Prétresse du Seigneur Odin. Je ne suis pas venu ici en ennemi. Ordonne donc à ta garde de se retirer, quant aux Guerriers Divins, ils peuvent rester je n'y vois aucun inconvénient, du moins pour l'instant. Celui qui se dissimule dans les bois peut également nous rejoindre. »

L'Aigle s'avança lentement en direction de la Princesse et de Kain, battant régulièrement des ailes pour se propulser vers l'avant et faisant reculer quelques gardes sous la puissance des battements des ailes. Une fois qu'il se trouva à quelques mètres de la Princesse Hilda, il s'arrêta et replia ses ailes avant de reprendre la parole. Les paroles prononcées par le Grand Zeus étaient lourdes de sens et la Princesse saurait les interpréter comme il le fallait.

« Si je suis ici, c'est pour te mettre en garde, toi et le Royaume d'Asgard. Une grande guerre s'annonce... Je suspecte le Démiurge de vouloir rétablir son Règne, Lui qui jamais ne s'était intéresser au Monde, c'est pour cela que je me suis déplacé en personne. Odin n'étant pas présent, c'est à toi que je m'adresse Hilda de Polaris. Il est à présent temps pour moi de décliner mon identité... »

L'Aigle ne termina pas sa phrase, mais son cosmos augmenta en intensité jusqu'à atteindre une puissance phénoménale, devenant si lumineux que les gardes durent détourner les yeux pour ne pas devenir aveugle devant la puissante Lumière salvatrice. Progressivement, ses ailes se changèrent en bras, ses serres en jambes. Il devint plus petit pour atteindre la taille des 1m90 plus ou moins, une cascade de longs cheveux jaunes vif se répendit dans son dos et des yeux d'une intense couleur jaune se posèrent sur les trois protagonistes se trouvant face à lui. Un Eclair apparut dans sa main, crépitant et tressautant comme le fairait la Foudre déchirant les Cieux et disparut tout aussi rapidement sur la Volonté du Maître du Ciel. Sa voix était cette fois plus douce et moins tonitruante qu'auparavant, mais elle demeurait implacable et puissante.

« Je suis Zeus... Roi des Dieux, Dieu du Ciel et de la Foudre. »